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Bournonville

Traversé d’Est en Ouest par la rivière la liane , Bournonville existait déjà à l’époque romaine; des découvertes de sépultures antiques retrouvées en bordure de forêt en témoignent.

Origine du nom du village

Le nom de la commune remontrait à l’origine des premiers seigneurs de Bournonville au 11ème siècle. Guillaume de Bournonville, dit «le brun» (1040-1071), en serait le fondateur. Seigneur de la commune, Il bâtit un château à l’endroit où le village se trouve actuellement. Le nom Bournonville fut alors donné à la commune.

La devise des Bournonvilles est «qui sert bien son pays n’a pas besoin d’aïeux» et ces seigneurs seront nombreux à se distinguer sur les champs de bataille.

En 1415, lors du désastre de la bataille d’Azincourt, Robert de Bournonville, avec le sir d’Azincourt attaqua l’arrière des Anglais pour s’approprier le trésor du roi anglais. Ils réussirent et prirent entre autre sa couronne. Malheureusement cela entraîna l’exécution de tous les prisonniers français.

Un Ministre de l’Agriculture à Bournonville!

Né le 23 juillet 1871 à Bournonville, Emile Cassez devint sénateur et ministre de l’agriculture dans le gouvernement Flandrin, en 1934. Il retourna dans sa commune natale quelques temps plus tard, afin de remettre la Légion d’Honneur au maire de l’époque, Emile Chivet.

Un moulin à farine fonctionnait autrefois pour la boulangerie Decaux de Desvres.

Construit en pierre, il existerait depuis le 18 ème siècle et aurait appartenu au Duc de Bournonville. Ce moulin, qui a cessé son activité en 1951, est aujourd’hui la propriété de la famille Boutoille.

L’église Saint Laurent a été construite au 19 ème siècle d’après les plans de l’architecte boulonnais Bouloch. Elle a remplacé l’ancienne église qui avait été édifiée sur un terrain meuble en 1628 et qui s’écroulait petit à petit. Chaque 1 er dimanche d’août, on y vénère Sainte Rita, avocate des causes désespérées.

Bellebrune

Au détour d’une des nombreuses petites routes qui sillonnent le bocage, le promeneur découvre Bellebrune, petit village typiquement Boulonnais et dont les lieux-dits sont nombreux, évoquant des croyances très anciennes ou des évènements liés à l’histoire: le Bois des Anglais, les Bourbettes, le Bucq, les Calingues;

C’est d’ailleurs à la ferme du Bucq, en 1824, que naquit l’Abbé Haigneré, célèbre historien archéologue et topographe spécialiste du Boulonnais.

Comme de nombreux toponymes du Boulonnais (entre autres les noms se terminant en thun ou berg) fortement marqués par les invasions germaniques des 5èmes et 6èmes siècles, Bellebrune vient de l’Allemand «brunnen» qui signifie source, fontaine ou puits. On entend encore les anciens prononcer Bellebronne.

Le village est très attractif et sa population ne cesse d’augmenter, passant de 158 habitants en 1975 contre 366 au recensement de 2016. Cette progression coïncide avec la mise en service de la Route Nationale 42 qui relie Boulogne à St Omer et dont la proximité donne à Bellebrune une situation géographique privilégiée.

Les associations, comme le club de football, l’association culturelle, les quilles, le club 3 ème âge ou le club de randonnée, contribuent à faire de Bellebrune un village vivant et animé.

Une église du 15ème siècle

L’église de Bellebrune est une église à clocher-mur qui date du 15 ème siècle, avec un portail d’entrée de type gothique et une façade en pierre de pays. Les vitraux du choeur et de la nef, détruits pendant la seconde guerre mondiale, ont été remplacés par des vitraux modernes, oeuvres d’un maître-verrier de l’abbaye de Wisques. Il ne subsiste aujourd’hui qu’une seule cloche, datée de 1496, l’autre ayant été descendue du clocher sous la Révolution et remise aux habitants de Belle-Houllefort.

Accolée à l’église, une chapelle funéraire construite en 1903 et face à l’église, un tilleul, un des sept rescapés des 900 arbres de la liberté plantés à la Révolution dans le Pas-de-Calais. Prenant le relais, un nouveau tilleul a été planté près de la salle polyvalente, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution.

Le cimetière abrite une tombe militaire, celle d’un aviateur anglais qui a été abattu en 1941 au-dessus du village.

Un peu plus loin, on trouve la motte féodale, vestige de l’ancien château de Bellebrune. Les fossés qui l’entouraient et où coulait l’eau de la Fontaine aux Leus, sont encore bien visibles.

Le château de la Villeneuve

Le château de la Villeneuve a été édifié en 1668, sous le règne de Louis XIV. Son parc, planté au début du 19 ème siècle, a été entièrement rénové en 1856 par deux célèbres paysagistes suisses du Second Empire, les frères Denis et Eugène Bühler, à qui l’on doit, outre de magnifiques jardins, le Parc de la Tête d’Or à Lyon ou le Parc du Thabor à Rennes. Ce château est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques du Pas-de-Calais.

La guerre de Lustucru

Les habitants de Bellebrune participèrent à la guerre de Lustucru, cette révolte paysanne déclenchée en 1662 contre les exactions des troupes royales et qui se termina tragiquement au château d’Hucqueliers, où quatre insurgés furent pendus et 363 paysans condamnés aux galères, leur chef étant quant à lui supplicié et écartelé sur la place Saint Nicolas de Boulogne.


Belle-et-Houllefort

La commune de Belle-et-Houllefort existe depuis la révolution. De 1790 à 1901, ces deux anciennes communautés civiles du Boulonnais appartenaient au canton d’Henneveux. Depuis, la localité est reprise dans le canton de Desvres. Ce village est donc la réunification de Belle et de Houllefort qui comptaient respectivement, à la révolution, 64 et 9 feux (foyers).

Une population dispersée

Belle-et-Houllefort compte de nombreux hameaux et lieux dits qui s’étendent sur l’ensemble de la superficie du village : les Breucqs, le Choquel, la Courguise, le Tappecul, la Vignette…

Un village très attractif

La population est passée de 278 habitants en 1975 à 550 habitants de nos jours. La proximité de la RN42 incite de nombreux citadins à venir habiter dans la commune. Le tourisme est très bien implanté, en effet on peut dénombrer plusieurs gîtes ruraux, gîtes de groupe et chambres d’hôtes qui sont associés à des activités complémentaires (ferme pédagogique,camping à la ferme;). L’ensemble de ces structures touristiques constitue environ 160 lits.

L’école (qui est en RPI avec le Wast et Bellebrune) ainsi que les associations locales oeuvrent avec dynamisme au rapprochement des habitants.

Les eaux de la rivière le Wimereux permettaient d’actionner le mécanisme d’un moulin à farine réputé. De nombreux meuniers s’y sont succédés: Mercier en 1890, Fachon-Deseille en 1912, Alfred Douriez en 1931, puis, jusqu’à sa fermeture, la famille Baillet père et fils.

Histoire de Cloches!

En 1962, quelques instants avant l’office dominical, alors que le sonneur était occupé à son ouvrage, une des deux cloche du village se décrocha du clocher et s’abattit sur le plancher situé au dessus de l’entrée. Un drame venait d’être évité.
On tremble à l’idée que la cloche aurait pu s’écraser quelques mètres plus bas au milieu des paroissiens!

La cloche fendue fut donc refondue et son poids passa de 645 kg à 690 kg.

 

 

Alincthun

Située à proximité de la RN 42 et sur la route reliant Desvres à Marquise, Alincthun compte 350 habitants sur un territoire de 988 hectares. Le village est largement étendu entre les communes de Bournonville, Crémarest, Bellebrune, le Wast et Colembert. Les premières mentions du village, qui s’appelait alors Alingetuna, remontent à 1173.
Alincthun compte une vingtaine de hameaux et lieudits, comme «La Liane», où était situé un ancien village appelé Lianne ou le «Le Fresnoye», où s’élève le très beau château du même nom, l’une des plus anciennes curiosités du village.

Citons également «Le Fay», «Le Mont des Diables», «Le Mont Eventé», «Le Bois du Coq»; Il faudrait pouvoir recenser et analyser tous ces noms de lieux-dits. Dans chacun d’eux, il y a sûrement une page d’histoire;
Alincthun reste aujourd’hui un petit village rural doté d’une quinzaine d’exploitations agricoles, dont l’une est également entreprise de travaux agricoles.

La commune peut également s’enorgueillir d’un tissu associatif très présent et dynamique.

Un patrimoine à préserver

La nef de l’église date du 13 ème siècle et le reste de l’édifice fut achevé en 1620. La commune est une des rares de la région qui s’emploie à conserver le presbytère pour l’évêché.
Chaque année en mai des cyclotouristes britanniques ont une halte bien méritée au village, après l’ascension du Mont Eventé.
Le banc situé sous ce hêtre est le don d’une citoyenne britannique à la commune en hommage à ses parents, décédés, qui participaient à ce rendez-vous annuel.


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