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Henneveux

Situé dans la partie centrale du Canton de Desvres, à l’endroit où s’ouvre une vallée permettant aux eaux de ruissellement d’affluer à la Liane, se trouve Henneveux, charmant petit village bordé de collines et entouré de prés verdoyants.

Au début du 20ème siècle, ils étaient 290 habitants à demeurer au village contre seulement 232 en 1990. Depuis une dizaine d’années, la tendance s’inverse et une quinzaine de maisons sont sorties de terre.
L’école est en RPI d’Application avec les villages d’Alincthun, Bournonville, Longueville et Nabringhen. Henneveux accueille les élèves de CE2, CM1 et CM2, ce qui représente environ 25 élèves.

Un peu d’histoire

Henneveux vient du germain Hanan, le coq, et widu, le bois marécageux, ce qui a donné Hannewuth, « le bois du Coq ».

Chef-lieu du canton durant la période révolutionnaire, de 1790 à 1801, Henneveux comprenait les communes de : Alincthun, Bainghen, Bellebrune, Belle-et-Houllefort, Bournonville, Brunembert, Colembert, Crémarest, Longueville, Nabringhen, Selles et Quesques.

Dans le passé Henneveux était renommée pour ses pâturages d’où disait-on sortait le meilleur beurre du pays. Le chroniqueur Charles Reynard assure même que « les messieurs de Paris en faisaient leurs délices ». On fabriquait aussi des fromages réputés, ceux-ci étant même acceptés comme redevance féodale.

L’église Saint-Folquin qui n’a pas plus de deux siècles, a conservé de très beaux fonts baptismaux du début du 13ème siècle. A l’extérieur, derrière le monument aux morts, se trouve une grotte construite en 1958 par Gustave Bodart.

 

La fontaine de Saint Folquin

La tradition veut que l’évêque de Thérouanne, Saint Folquin, qui rendait de temps à autre visite aux habitants du village, aurait fait jaillir une source pour que les chevaux de son équipage puissent s’abreuver et se désaltérer. Une chapelle en brique protégeant l’effigie de Folquin se situe à proximité de la source.


 

Halinghen

Village du Haut Boulonnais, situé au-delà de la cuvette boulonnaise. Un des points culminants de la région se trouve sur son territoire : le Mont de Landacques avec ses 177 mètres accessibles par le sentier de randonnée du Haut Pichot (28 km), où l’oeil peut découvrir un panorama exceptionnel. Dépaysement garanti!

Vous y découvrirez également une curieuse bâtisse nommée “les 40 000 briques” qui est une ancienne batterie de défense. Cet endroit est aussi un point de départ pour les delta-planistes.

Vers le centre, découvrez l’église Saint-Sylvestre refaite en 1860/61 avec son autel de Jupiter (1er siècle) qui témoigne de l’époque romaine.


 

Doudeauville

Niché et bien protégé par le fond étroit de la Vallée de la Course, Doudeauville a su garder son authenticité avec ses demeures bourgeoises et ses habitations basses, sobres et longues.

La rivière « la Course », par son parcours sinueux et rapide, bordée de saules est appréciée des promeneurs et des amateurs de pêche à la truite. Longue de 28,5km, elle prend sa source au Hameau de Course (à une altitude de 115 m) et traverse le village sur toute sa longueur, pour descendre les collines du Boulonnais et rejoindre la Canche à l’aval de Montreuil.

De nombreux hameaux et fermes isolées aux noms poétiques (La Vedette, Bois Julien, La Hunière, La Darée;) étoffent ce large territoire situé dans le canton de Samer mais ayant la particularité de faire partie de la Communauté de Communes de Desvres.

Doudeauville aujourd’hui

L’école. Inauguré le 29 septembre 1907, ce groupe scolaire de briques rouges fabriquées sur place comprenait à l’époque deux classes pour les garçons et deux classes pour les filles. Aujourd’hui, l’école en RPI depuis 1983 avec Bezinghen et Parenty accueille une soixantaine d’élèves de maternelle.

L’activité économique

A la fin des années 70, on comptait encore une quarantaine de fermes ; aujourd’hui il en reste une douzaine dont une spécialisée dans les produits laitiers. Un gîte rural et de nombreux artisans assurent la bonne santé économique du village.

Les associations. Coeur battant de Doudeauville, on recense le club des aînés, les anciens combattants, les piégeurs doudeauvillois et les Corsaires d’Eustache.

L’église St Bertulphe date du XVIème siècle et a gardé de cette époque une chapelle latérale voûtée en pierres blanches.

Le manoir. Ancienne gentilhommière du 17ème siècle, appareillée de briques roses sur sous bassement en grès. A l’une des extrémités du bâtiment une tourelle ronde à poivrière servait de défense; on peut encore y voir une meurtrière.

Les hommes qui ont marqué la commune

Eustache le Moine. C’est vers 1170 qu’il serait né au château de Course. Personnage hors du commun, redoutable et provocant, il fut le premier grand pirate de la Côte d’Opale. En août 1217, le roi de France Philippe Auguste le place à la tête d’une flotte de 1700 voiles afin d’aller envahir l’Angleterre. Au terme d’un combat sans pitié, lors de la bataille de South Foreland, la flotte anglaise détruisit la flotte française. Eustache, lui, est capturé par les Anglais et décapité sur le pont du navire. Sa tête fut fichée au bout d’une pique et promenée en trophée dans tout le sud de l’Angleterre.

En 1964, le Journal de Tintin publia une bande dessinée, sous le titre Eustache le moine, corsaire du roi, racontant l’histoire de ce redoutable doudeauvillois.

Ambroise Polycarpe de La Rochefoucauld. Duc de Doudeauville (1765-1841), il fut après la Restauration directeur Général des Postes puis Ministre de la Maison du Roi. C’est de par cette famille que la commune est honorée d’une rue de Doudeauville ouverte en 1826 dans le XVIII° arrondissement de Paris d’une longueur de 850m.


Desvres

La ville de Desvres, chef-lieu du canton de ce nom, est assise au pied du Mont Hulin, un des plus robustes contreforts de la chaîne du Haut Boulonnais. Desvres tire son nom d’un terme celte “devro” qui signifie “chêne” et qui rappelle la position stratégique de la ville construite au beau milieu des collines. La plus ancienne appellation de la commune, semble être Divernia (durant la période Gallo-Romaine), on retrouve ensuite au fil du temps: Desvres-sur-Elne, Desvresnes ou Désuresnes.

Desvres d’aujourd’hui

Les réalisations de ces dernières décennies tendent à conforter la double vocation du bourg-centre: maintenir une activité traditionnelle (céramique, faïencerie, agricole…) et faire de la ville, un lieu de visite au coeur de l’arrière pays boulonnais.

Equipements

Tous les mardis de l’année, la place Léon Blum est le théâtre d’un marché traditionnel et d’un marché paysan.Ville aux infrastructures complètes, la ville peut se targuer d’avoir,depuis 1995, une bibliothèque-médiathèque et un cinéma.

La Faïence

Labellisée «Ville et Métiers d’Art» depuis 1997 , la ville de Desvres est marquée par une tradition faïencière depuis plus de deux siècles, elle reste aujourd’hui la gardienne d’un patrimoine historique de décors, moules et savoir-faire hors pair, comme les décors à «main levée» ou la technique de l’estampage (procédé de moulage proche de la sculpture).

Un peu d’Histoire

Dès l’époque romaine, Desvres fabrique des poteries. En 1764, Jean-François STA, notaire, crée la première faïencerie desvroise, suivi en 1804 par François-Joseph Fourmaintraux qui fonda une véritable dynastie faïencière. D’autres maîtres faïenciers s’installent à Desvres, comme les Martel ou les Masse. Cette longue histoire donne à la faïence de Desvres une renommée mondiale, due à une tradition de reproduction «fait main» de pièces et de décors des plus célèbres styles: Delft, Rouen, Moustiers, Strasbourg;

Créé en 1991, le Musée de la Céramique retrace toute la spécificité de la faïence de Desvres, à travers un parcours muséographique surprenant.

L’ancienne carrière de craie du Mont-Pelé, a été exploitée pendant plus d’un siècle par la Société des Ciments Français. A 209 mètres d’altitude, il domine Desvres et l’ensemble du bocage boulonnais.Depuis 1982, une végétation caractéristique de ce type de sol pauvre s’est développée et la richesse botanique a permis la création d’un milieu naturel protégé.


 

Crémarest

Entre la forêt de Desvres et celle de Boulogne, se niche Crémarest, charmant village de la vallée de la Liane. Bornée à l’est par Alincthun et Bournonville, au nord par Bellebrune et au sud par Wirwignes, la commune se distingue par un vaste territoire composé de 260 hectares de forêt.

Depuis le sud, en venant de Desvres, l’entrée de la commune est valorisée par une remarquable rangée de tilleuls et par un pont de pierres laissant entrevoir la Liane.

La commune fut désignée jusqu’au 13ème siècle sous le nom de Biscopem, appellation germanique qui signifie «enclos de l’évêque». C’est en 1208 que le nom de Crémarest apparaît pour la première fois sous la forme de Karnemaresc, dont l’étymologie a quelque rapport avec les marécages (maresc) qui existaient autrefois sur le territoire.

Crémarest possède de nombreux hameaux et lieux-dits dont les appellations ont d’étroits rapports avec le moyen âge: Reclinghen, la Billarderie, la Caurie, l’Epine, la Fresnoye, les Hautes Fontaines, les Communes, le Possart, les Breucqs, la Houblonnerie (qui rappelle le souvenir de la culture du houblon dans la région)

Crémarest de nos jours

L’école, en RPI depuis 1987 avec Wirwignes et Questrecques, accueille 70 élèves répartis en 3 classes de maternelles.
Avant Crémarest était essentiellement un centre agricole: au début des années 1960 on comptait une cinquantaine de fermes. Aujourd’hui il en reste une dizaine dont 3 spécialisées dans les produits laitiers: beurre, yaourts, fromage blanc…
Une dizaine d’artisans (maçons, électriciens, plombiers, frigoristes, menuisiers, peintres, paysagistes, exploitants forestiers…) composent le tissu économique de la commune.

L’église

L’église de Crémarest, sous le vocable de Notre Dame de Grâce, fut construite au XIV, XV et XVIème siècle. Sa tour massive de 29,5 mètres est surmontée d’un imposant clocher en ardoises. C’est là qu’en des temps troublés, les villageois venaient se réfugier ; grâce aux cheminées, il était possible de se chauffer et d’y cuisiner. Autrefois, l’église accueillait en pèlerinage de nombreux marins de la côte boulonnaise qui venait offrir un cierge pour se garantir des écueils de l’océan.

En 1684, un horrible « fait divers » se déroula à l’intérieur de l’église : les sires de la Fresnoye et de la Billarderie se sont battus en duel pour savoir qui aurait été le plus digne de recevoir le pain bénit le premier. Ce duel se termina en véritable bataille, puisque tous les gentilshommes défendirent leur partisan et croisèrent le fer pour régler le litige. On enregistra plusieurs morts et par punition l’édifice fut interdit jusqu’en 1725.

Le 25 juin 1662, les villages de Crémarest, Wirwignes et Questreques se révoltèrent pour protester contre les lourdes et injustes impositions établies par le gouvernement de Louis XIV. Deux cents hommes en armes traquèrent et chassèrent les cavaliers royaux occupés à festoyer au château de Wirwignes.


 

Courset

Premier village de la célèbre Vallée de la Course, Courset est une paisible commune, riche de fermes et maisons rurales pittoresques

Hameaux et lieux-dits

Sacriquier , ancien domaine du marquis de Saint-Riquier, fut autrefois un village à part entière. Depuis quelques années, il s’y déroule le concours interdépartemental de la race chevaline boulonnaise.

La Canteraine : c’est là ou chantent les reinettes (aux bords de la mare); il existe une charmante légende ayant trait à ces batraciens. La Gaverie était l’endroit où jadis on gavait les oies. Le Bois Julien , il a tout simplement pris le nom de son propriétaire. Les Courteaux, le Désert et Hurtevents (lieu où se heurte le vent) complètent cette liste.

Courset, Aujourd’hui

Une douzaine d’exploitations agricoles, deux menuisiers, un carreleur, un maçon, un plâtrier, un restaurant-traiteur et une boucherie charcuterie (spécialisée plus particulièrement dans le porc) composent le tissu économique du village.

Un café, trois gîtes ruraux et un camping (le seul du pays de la Faïence de Desvres) assurent le bon accueil des touristes. L’école communale : une cinquantaine d’élèves suivent les cours du CP au Cm2. Une aire de jeu a été créée pour leur plus grand bonheur.

Le faisan doré

Pendant plusieurs dizaines d’années, se trouvait dans ce lieu, l’auberge du Faisan Doré qui fit les beaux dimanches de plusieurs générations de jeunes et de moins jeunes, tous passionnés de musique et de danse.

On s’y rendait à pied, parfois de fort loin, mais un bus effectuait aussi le ramassage des amateurs de bal populaire qui s’y déroulait. Dans les années 1980 cet endroit a été transformé en café-restaurant et derrière se trouvait une discothèque. Devenu propriété du Foyer de Charité, ce lieu permet de loger les filles de l’Ecole Ste Odile.

Le château de Courset

Le Baron Dumont de Courset (1746-1824) créa dans le parc de son château l’un des plus beaux jardin botanique de France et même d’Europe. Aujourd’hui, le parc n’est plus celui imaginé par le célèbre botaniste, cependant on peut encore admirer quelques beaux spécimens comme des tulipiers de Virginie, des buissons de rhododendrons ou encore des espèces résineuses dont certaines sont très rares dans notre pays.

Depuis 1971, le château est devenu un Foyer de Charité. Il propose des retraites de prières et accueille également depuis 1975, les élèves du CP à la 3ème au sein de l’école St Odile.

L’église

L’église de Courset, sous le vocable de Saint-Maurice date du XIIIème siècle. On y trouve la relique de Sainte-Philomène réputée pour le bien apporté aux jeunes enfants. De nos jours, certains parents viennent encore déposer un chausson afin que leur bébé fasse leurs premiers pas.

Un peu d’histoire
Le presbytère à la pâture à «moltes» a été creusé lors de la Révolution ; des ossements et des débris de vases y seraient encore ensevelis.

Le saviez-vous ?
Napoléon descendit en ballon aux Courteaux, ce fut d’ailleurs l’unique vol de l’Empereur.


 

Colembert

Le Wimereux naît en milieu bocager à Colembert et serpente doucement vers Le Wast. Situé au pied des collines du Boulonnais (dont le mont Dauphin, 202 mètres) Colembert est une charmante localité au cadre de vie paisible. La population du village se répartit sur plusieurs lieux de vie: Le Plouy, La Vallée, Les Placettes..

Un cadre de vie attrayant

La commune profite de 2 grands axes de circulation: la RN 42 à 4 voies de Boulogne à St Omer et la départementale 127 vers Marquise au Nord et Desvres au sud.

Ces infrastructures lui procurent une situation géographique privilégiée et un véritable attrait pour les jeunes foyers.

Le village est animé par un tissu associatif varié et dynamique. Jeunes et moins jeunes peuvent se livrer aux joies du sport, des loisirs et de la culture.

L’économie y est prospère et diversifiée: une douzaine d’exploitations agricoles (CUMA du Mont Dauphin), des grandes et moyennes entreprises (matériel agricole, maçonnerie, électricité, transport;), des artisans et des commerçants, un café restaurant et une boulangerie. Dans le domaine médical, un médecin, infirmières et kiné veillent sur la santé des Colembertois.

Le village est fier et honoré de disposer de 2 administrations pour le service public: la gendarmerie (depuis 1815) et la poste (depuis 1857).

Au centre du village, une école fonctionnelle et florissante, accueille 124 élèves répartis en 5 classes (3 classes élémentaires et 2 classes maternelles). Des services périscolaires facilitent le quotidien et l’organisation des familles: cantine, garderie (matin et soir), ramassage scolaire municipal, bibliothèque..

« Le château aux 100 fenêtres »

Imposant et majestueux, tels sont les adjectifs qui pourraient être empruntés pour qualifier ce château.

C’est au 18ème siècle que le comte Sainte-Aldegonde décida de sa construction. Les travaux grandioses furent entrepris sous l’égide de l’architecte Giraux-Sannier, qui réalisa par là son oeuvre la plus remarquable. Plein de noblesse dans son écrin de verdure, le château est le plus vaste de la région.

L’église

L’église, sous le vocable de Saint Nicolas, a été édifiée avant la révolution. Sa façade en pierres de Marquise lui vaut d’être inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Un peu d’histoire

Sur le hameau du Plouy, une quantité d’objets de la domination romaine furent retrouvés, ce qui témoigne d’un passé très ancien.
Autrefois connu sous le nom de Collebert ou Collebergh, le village, dès 987, formait l’une des douze baronnies du Boulonnais.

Au XIIIème siècle, le seigneur du village était Banneret d’Artois et Gabriel de Maulde, baron de Colembert. Durant près de 40 années, Colembert fut doté d’une gare, en effet, la voie ferrée « Le Portel – Bonningues-les-Ardres » passa par la commune.


 

Carly

Située prés du cours de la liane, la commune de Carly présente de belles perspectives de promenades par l’étendue de son territoire (le sentier du Hourquet).

Le nom de Carly contrairement à beaucoup de villages du Boulonnais n’est pas d’origine saxonne, germanique ou franque. Carly est un dérivé de Quertlacius, que l’on peut ainsi décomposer : Quartilacius, nom d’homme latin et le suffixe « acum » qui signifie domaine, propriété et qui a donné en français moderne, la terminaison « y ». Le chanoine Haigneré, historien, précise que Quertlacius est dans le cartulaire* de Saint-Bertin, en 867, dans une expression qui le situe « in pago Bononesis super fluvio Elna ». C’est à dire, traduit largement : dans le pays boulonnais, au dessus du fleuve.Dans la charte de l’évêque Milon, en 1133, on trouve citée la paroisse de Karli. Mais en 804, on écrivait déjà Caroli ou Carolus.
C’est en 1173 que l’on trouve la graphie de Carly mais, plus tard, en 1338, on écrivait Quarti,pour Quarly, Querli en 1515, Quarli en 1559. Cette étymologie gallo-romaine, se trouve d’ailleurs confirmée par la découverte à Carly, d’un chapiteau gallo-romain d’ordre dorique, remontant au IV° ou au V°siècle.

L’église Saint-Martin

Parmi les curiosités, L’église Saint-Martin qui possède des fonts baptismaux du XIIième siècle provenant de la première église. Peu de choses venant de l’ancienne église se trouve dans l’église neuve ; il est intéressant de voir une clef de voûte du XVème siècle ainsi que deux écussons en bois sculpté, beaucoup plus récents avec les armoiries de Chinot de Fromessent et des Villiers de la Nouê, seigneurs de la région. Par le passé, l’église était situé dans le cimetière, tout prés de la Liane. Elle avait été construite en 934 ; puis consacrée en 1133 par l’évêque de Thérouanne Milon I°. Certains caprices du cours d’eau conduisirent à sa reconstruction. Cette église était bâtie en forme de croix latine. C’est à partir du 10 mai 1876 qu’elle fut démolie et reconstruite à son emplacement actuel. Le bâtiment de culte est bien à l’abri des inondations, puisqu’il est élevé sur un petit monticule en plein centre du village, avec une fort jolie tour-flèche de prés de 30 mètres de haut. En 1892, il y avait encore au milieu du cimetière sur l’emplacement de l’ancienne église, un fragment de la pierre tombale, qui était sûrement celle de Jehan de Bournonville, gouverneur d’Hardelot et baron d’Houllefort, mort en 1515.

Hameaux et lieux dits

– Crébert qu’on écrivait tel qu’aujourd’hui en 1609, CREBERCQ en 1695 et KERBERT, dans un titre de l’abbaye en 1747. Ce Crébert pourrait signifier un endroit pierreux,
– Etienfort qui signifierait plutôt un fond de pierres, un gué-pierreux,
– L’Enfer (à cause du vent), les Places, la Basse-Ville, le Point du Jour (moment où le soleil commence à poindre),
– Cantereine s’appliquait à un endroit où l’on trouvait en abondance des grenouilles,
– Les Princes, qu’on écrivait Prinses, on peut y voir qu’une déformation d’un nom d’homme latinisé, Parciacus,
– Lannoy indique un lieu planté d’Aulnes,
– Le Houret, le petit-Houret, le Hourquet, sont des noms anciens. Dans un compte de Jeanne de Boulogne, en 1339, est cité Jehan de Hourret. Dans une quittance originale de 1466 apparaît Jehan de Bournonville, seigneur de Hourecq. Dans le cueilloir de l’abbaye de Notre Dame de Boulogne, en 1525, est nommé le Hourecq. Enfin, un acte notarié de 1569 fait état du petit Hourecq.


 

Brunembert

Situé à l’intersection de la RN 42 et de la D215, Brunembert dispose d’une situation géographique privilégiée. A égale distance (environ 25 Kms) de Boulogne, Calais et St Omer, la population de la commune ne cesse d’augmenter, passant de 285 habitants en 1999 à 344 en 2005.

Tout comme son voisin Selles, Brunembert est réputé pour son pain cuit au feu de bois. Une auberge, un café boulangerie, deux artisans maçons, un plombier chauffagiste et un grossiste en ingrédients de boulangerie pâtisserie assurent l’activité économique du village. On dénombre 8 exploitations agricoles, diversifiées dans la polyculture et l’élevage, la production de pommes, de fraises et l’élevage de chevaux boulonnais.

L’école et les associations (le club des Aînés, la société de quilles et la Servoisienne) impulsent une dynamique au sein du village, notamment par l’organisation de nombreuses activités.

Fête de la pomme en septembre

Le début de l’automne est marqué par la fête de la pomme, organisée conjointement par la commune et l’association « la Servoisienne ».

Ce rendez vous est l’occasion de présenter les différents produits découlant de la pomme (cidre, eau de vie, vinaigre, gelée;), aux visiteurs toujours aussi nombreux chaque année. Un des artisans de cette manifestation est une entreprise brunembertoise qui s’est spécialisée dans la culture du pommier , son verger comprenant plus de 180 variétés de pommes différentes.

L’histoire de Brunembert

Le nom de Brunembert signifie littéralement « la colline aux sources » (brunnenberg en germanique).

Au XVème siècle, un magnifique château fort s’élevait sur les hauteurs de Brunembert. Propriété royale, il fut donné par le roi Louis XI, aux abbés de Notre Dame de Boulogne. Par la suite, il devint la propriété des évêques qui en firent leur maison de campagne; leur présence fut pour les habitants une source de bienfaits.

Lors de la Révolution, le château devenu propriété nationale fut rasé; à l’heure actuelle les ruines de cette ancienne forteresse sont encore visibles.

Brunembert a été le théâtre de combats sanglants, d’une part avec les Anglais lors de l’occupation de Boulogne, d’autre part avec les Espagnols qui en firent souvent le but de leurs expéditions dévastatrices. Le chroniqueur audomarois Hendricq a raconté en détail les atrocités commises par ces derniers à la fin du XVIème siècle.

Le monument aux morts

« Passant va dire à la France que nous sommes morts pour sa liberté », cette phrase pleine d’émotion orne le monument aux morts du village. La grande composition de marbre et de bronze a été érigée le 17 juin 1923, en souvenir du sacrifice des « soldats paysans » de la Grande Guerre. A l’origine, le monument comportait sur son côté droit un canon saisi à l’armée allemande. Ce dernier fut repris et enlevé par les troupes d’occupation en 1940


 

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